
Comment Structurer vos méta données pour le GEO
Tendances futures et techniques avancées (pour aller plus loin)
Pour conclure ce cours, intéressons-nous aux évolutions en cours et à venir dans le domaine du référencement pour l’IA. Le paysage bouge vite : de nouveaux outils apparaissent, les modèles d’IA gagnent en capacités, et les standards web s’adaptent. Les experts GEO doivent rester à la pointe pour conserver leur avantage.
Voici quelques éléments de pointe à connaître en 2025 et au-delà :
6.1 Vers une intégration SEO + GEO (outils, métiers, et évolutions)
Dans un futur proche, on verra certainement une fusion des pratiques SEO et GEO. En réalité, c’est déjà le cas comme on l’a expliqué (le GEO est une extension), mais concrètement :
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Outils SEO qui intègrent l’AI search : Attendez-vous à ce que la Search Console de Google donne un jour des stats sur “votre contenu apparait dans X% des overviews AI Overviews” ou un rapport de performance spécifique. Microsoft peut faire de même via Bing WMT pour Copilot in Bing. Pour l’instant, on a des outils tiers comme Minddex.ai.
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Emergence de nouveaux standards :
llms.txtest un exemple, qui n’a pas fait consensus. On parle aussi de la balise<meta name="ai-directives">potentielle pour dire aux IA comment utiliser (ou ne pas utiliser) le contenu, par ex “noai” pour refuser usage. Il y a eu la proposition d’attribut HTMLllm-feedou autres. Rien de standardisé encore, mais gardez un œil sur les annonces du W3C ou de Google AI pour de tels standards. Par exemple, si Google officialise un attribut genredata-ai="content-owner:YourName"ou autre, ce serait intéressant à implémenter pour exiger le crédit dans les réponses IA. -
AEO (Answer Engine Optimization) : On peut rencontrer ce terme, parfois utilisé de façon interchangeable avec GEO, parfois pour désigner l’optimisation pour les réponses directes et la voix (ex: Alexa, Siri). Le concept est voisin – ça implique d’optimiser pour les featured snippets et les assistants vocaux. Ce que vous faites en GEO vous sert aussi en AEO. Par exemple, optimiser pour Google Assistant ou Siri (via
Speakableschema qui permet de lire un extrait) est pertinent. Gemini (Google) sera sûrement très lié à l’expérience Google Assistant. -
Requêtes multi-modales : Avec l’arrivée de modèles comme Google Gemini (annoncé multimodal) ou d’autres, il faudra penser aussi images, audio. On a abordé images. Pour audio, peut-être fournir des podcasts ou versions audio de vos articles (et leur transcription) pourrait être un plus (les assistants vocaux pourraient piocher dans vos contenus audio s’ils sont structurés).
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GEO local / e-commerce : Non évoqué en détail, mais on peut imaginer l’optimisation GEO spécifique. Ex: moteurs IA locaux (genre un assistant qui sait que l’utilisateur cherche un restaurant – il pourrait citer les infos d’un Google My Business, donc assurez-vous que vos fiches locales sont à jour). Ou IA shopping – si les gens demandent “Quel est le meilleur smartphone ?”, l’IA pourra citer des sites d’avis. Donc les sites e-commerce doivent penser avis structurés, comparaisons, etc., pour être cette référence. Bref, le GEO se niche par industrie.
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Évolution des modèles : Au fil du temps, les IA pourraient devenir moins dépendantes des classements Google et plus de leur propre apprentissage ou bases de données. Par exemple, ChatGPT a désormais des plugins, dont certains donnent accès à des sources qualitatives. On peut imaginer que des IA professionnelles se branchent à des bases de données spécialisées. Pour vous, cela veut dire être présent là où les IA vont chercher. Si une IA santé utilise la base PubMed, et que vous n’y êtes pas, vous ne serez pas cité. Donc, c’est un peu du digital PR : assurez votre présence sur les grandes bases de connaissances fiables (Wikipédia, bases académiques si pertinent, etc.). On l’a vu pour brand mentions vs backlinks : s’assurer d’être mentionné sur LinkedIn, Medium, Reddit (puisque les IA crawlent ces plateformes).
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Demande de crédit et monétisation : Un sujet chaud. Des éditeurs de presse poussent pour que les IA renvoient plus de trafic ou payent des licences d’utilisation de contenu. Peut-être verrons-nous des payeurs vs non-payeurs en résultats IA, un peu comme certains sites ne sont pas dans Google News s’ils ne veulent pas. En attendant, en tant que marketer, il vaut mieux être dedans (quitte à ce que l’IA utilise votre contenu “gratuitement”) que dehors, car la bataille juridique sera longue. Mais suivez ces discussions : si un standard de “payment” émerge (ex: un tag pour dire “ok pour usage mais avec compensation”), vous devrez peut-être l’ajouter.
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Compétence interne : On voit poindre des intitulés de poste type “GEO Specialist” ou “AI Content Optimization Lead”. À plus petite échelle, ça peut être un rôle que prend le SEO manager avec formation. Pensez à vous former en continu (lire des blogs, participer à des communautés SEO + IA, etc.). Ce cours vise à être complet en 2025, mais d’ici 2026 de nouvelles best practices auront émergé.
En conclusion, restez flexible et curieux. Le seul point constant, c’est l’importance de la qualité du contenu et de sa structuration. Les techniques pourront évoluer (aujourd’hui JSON-LD, demain peut-être un Graph complet ou un format propriétaire), mais l’idée de rendre votre contenu compréhensible et accessible aux machines tout en étant exemplaire pour les humains va rester.
Faites de la veille : suivez des experts comme ceux qu’on a cités (Monica Raszyk de Kontent.ai, Atikur de weDevs, etc.), lisez les études académiques (comme GEO-Bench), et testez par vous-même.
Les moteurs IA principaux cités (ChatGPT, Perplexity, Google Bard/Gemini) vont continuer de s’améliorer. En appliquant tout ce que vous avez appris ici, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que votre contenu devienne LA référence qu’ils aiment citer. Et c’est ainsi que vous ferez rayonner votre marque dans le monde entier, à l’heure où la connaissance passe de plus en plus par ces assistants intelligents.